Le ski a fait vivre les montagnes pendant plus d'un demi-siècle, mais avec un réchauffement deux fois plus rapide que dans les plaines, les Alpes fondent sous nos yeux. Une étude révèle que 93 % des stations alpines et 98 % de celles des Pyrénées risquent de disparaître si la hausse des températures dépasse 4°C (réchauffement anticipé d'ici la fin du siècle).
Malgré ce constat alarmant, de nombreuses stations de ski, à grand renfort de subventions publiques, continuent de s'accrocher à ce modèle dépassé, en investissant dans des infrastructures coûteuses et impactantes, comme les remontées mécaniques pour trouver des flocons un peu plus haut, ou le pompage de nappes phréatiques pour produire de la neige artificielle.
Pourtant, la Cour des comptes prévient : seules quelques stations seront encore viables après 2050.
Ce constat devrait pousser à une réorientation urgente des investissements vers des alternatives durables et adaptées au climat de demain. Dans ce contexte, l'annonce des Jeux Olympiques d'hiver semble donc d'autant plus incohérente. Ne pouvons-nous pas rêver d'autres choses que de neige artificielle et de montagnes aménagées ?