Pour ceux qui viennent de loin, le chantier débute par l’arrivée à l’auberge des Milans qui sera notre camp de base. Stéphanie, Marc et leurs enfants nous accueillent dans un bel endroit peuplé par quelques lapins et poules qui ont repris leur liberté. Nous y dégustons un repas mélangeant saveurs du Cantal et de la Bretagne avec une touche de caramel au beurre salé. Parmi les équipements improbables, il faut citer les petits râteaux que Denise a emmené avec elle depuis la Belgique.
Le lendemain, pas besoin de réveil puisque c’est le coq qui s’en charge ! Malgré une météo incertaine, le soleil est au beau fixe lorsque nous nous retrouvons sur le chantier. Nous sommes chanceux ! Après les présentations, la distribution des gants et quelques explications, nous nous répartissons sur l’ensemble du chantier. Il n’y a pas de difficultés techniques particulières excepté une pente qui est assez abrupte et la clôture qui a fusionné avec le sol à certains endroits. Néanmoins, grâce à un effort collectif nous venons vite à bout de la clôture partiellement enterrée que nous redescendons ensuite à dos de femme et d’homme.
Léo, notre photographe dévoué parcourt la montagne pour nous prendre en photo sous tous les angles et Claude, le doyen du chantier est le dernier à prendre sa pause pique-nique sous nos applaudissements. Il y a aussi plusieurs randonneurs qui nous ont fait la gentille surprise de redescendre quelques rouleaux de grillage et des piquets en bois pour nous alléger. Nous terminons le chantier plus tôt que prévu, chacun est tout sourire et retarde le moment de partir tant l’endroit et les participants sont agréables.