Le groupe des bénévoles, répartis par chantiers de 7/8 personnes, se retrouve pour le pique-nique bio offert et confectionné individuellement la veille. Les accompagnateurs locaux proposent le café. Le temps est idéal. En fin de pause, tous les bénévoles repartent vers le sommet des Gondrans pour ratisser encore la zone.
C’est une marée humaine qui restaure tout sur son passage. Le berger local, croisé dans la descente, remercie les bénévoles, les invite pour le café du lendemain. « Une année, une brebis s’est déchiré la patte sur 30 centimètres avec des barbelés. Ce type d’accident arrive de moins en moins ». Et chaque année, le pâturage s’étend. Les guides et accompagnateurs en montagne du bureau local, Azimut, paient l’apéro du premier soir. Une reconnaissance sympathique.
La deuxième journée, abrégée, se fait sous un soleil menaçant. Mais l’objectif prévu est atteint, voire dépassé car certains sites non programmés ont pu être traités.
Et c’est fourbus et trempés par les premières gouttes, que les bénévoles se quittent, prêts à revenir pour une prochaine édition.