En février 2014, Sochi accueillera les XIIe jeux olympiques d’hiver.
Jusqu’à assez récemment, ces jeux semblaient devoir être ceux de l’argent et du développement touristique à tout crin, laissant craindre d’énormes impacts sur les montagnes du Caucase qui surplombent cette ville russe des bords de la mer Noire. Les organisateurs l’assument, la course à l’or blanc est ouverte : « Combiné au programme du gouvernement russe pour le redéveloppement de la région, déjà entamé, les Jeux créeront une destination touristique de classe mondiale, où des millions d’amateurs de sports d’hiver auront l’opportunité d’utiliser, à des prix abordables, des infrastructures neuves, construites pour le sport du 21e siècle. »
Mais lors de sa visite des sites olympiques début juillet, Vladimir Poutine, le premier Ministre russe, a annoncé que plusieurs équipements -dont la piste de bobsleigh- très critiqués, du fait de leur installation prévue dans des espaces protégés, seraient déplacés, malgré les surcoûts occasionnés.
Serait-ce le signe qu’il est possible d’organiser des manifestations sportives d’ampleur mondiale sans impact sur les montagnes, voire même en s’inscrivant dans une démarche de « développement durable » ?