Aménagements │
Une ambition que les décisions d’aménagement s’inscrivent dans une
vision globale de l’ensemble de l’écosystème, avec ses dimensions de tourisme, mais aussi agriculture, mobilité, culture … que le débat ne soit pas réduit autour de la fin, ou non, du ski, mais intègre pleinement, toutes les richesses et la grande diversité des territoires montagnards face aux défis du changement climatique et des crises écologiques ; sociales et économiques.
Financements │ L’importance que les financements soient fléchés vers des investissements de long terme, répondant à l’intérêt général,
en citant l’exemple d’une fuite en avant dans l’équipement systématique
en canons à neige de domaines, pourtant condamnés à moyen terme.
Immobilier │ Une priorisation de la réhabilitation de l’existant, plutôt que la continuation de l’actuelle surproduction de logements neufs, qui plus est très haut-de-gamme.
Gouvernance │ La nécessité de rassembler l’ensemble des acteurs de la montagne,
dont nulle corporation ne pourrait être le porte-parole exclusif, pour
que tous ceux qui y vivent, qui y travaillent et qui la fréquentent
puissent discuter et décider de l’avenir de nos territoires.
Accompagnement │ Le besoin de concrétiser ce que la montagne apporte aux humains,
avec de la formation, de l’accompagnement, notamment à destination des
enfants et de la jeunesse issue de milieux urbains, ne s’étant jamais
auparavant confrontés à la nature, ne s‘étant jamais immergés,
émerveillés au cœur des grands espaces montagnards.