Le dossier s’inscrit dans la logique plus vaste du programme Risoul 2000, qui prévoit la construction de résidences, hôtels et infrastructures (parking de 770 places, piscines, route goudronnée) dans une zone en forte pente. Le tout, malgré :
- 80 % de « lits froids » existants à Risoul (logements rarement occupés, moins de 4 semaines/an) ;
- Problèmes d’eau potable et assainissement, déjà manifestes et susceptibles d’aggraver la pression hydrique ;
- Destruction de 8 à 8,7 ha de forêt replantée, supprimant un puits de carbone, détruisant le « poumon vert » de Risoul et menaçant de nombreuses espèces protégées ;
- Risques géotechniques : chantier en pente, stockage de déblais, glissements probables — déjà illustrés avec la coupure de route en octobre 2023 .
Ce projet a été dénoncé comme écocide par les quatre associations, qui ont déposé depuis 2022 plusieurs recours juridiques (défrichement, construction, aménagement, accès au rapport sur l’eau) dans l’objectif de préserver les milieux naturels et les équilibres locaux.